“Seven days in a plate”
Cette pièce, essentiellement poétique, a été écrite par un auteur obscur et parfaitement inconnu : Miroslav Panageric.
Elle met en scène un dîneur (nommé OFF) qui crée un Eden dans son assiette et donne la vie à un poireau (ADAM) et une carotte (EVE).
7 scènes qui se renvoient de l'une à l'autre , de la découverte des limites du cadre à la transgression de ces mêmes limites.
EXTRAITS:
- je fais ce qu'on me dit:: je joue le jour, je m'ennuie la nuit...... et tout le reste du temps, je remue la queue et je fais arf arf arf!
- Vous prenez des grands airs, et moi je les respire.
- Le potentiel serait-il l’essentiel ?Écrit avec des lettres en vermicelle ?
- Tout ça j’aurais pu le dire. C’est avec ce genre de pensée qu’on invente le déluge
- Un monde rond est un bocal où je m'emmerde en bullant.
- open the world, merde!
- Lâche tout petite, vas-y ! il y a une part de créativité dans tes viscères! - je m’en tape de la créativité, je ne sais même pas qui je suis.
- Crois moi, je sais ce que je dis, je suis dans l'industrie du rêve. Walt Disney à côté de moi, c'est de la gnognote.
- La vérité est dans la minéralité. Les pierres nous guident.
- Hate me hate me because I wasn’t me.
- Fringue, fringue, tout est fringue ici bas, tu crois pas ? - Personnellement je ne suis pas un smoking.
- Tu enseignes, tu apprends et tout ça en même temps - Ne m'entraînez pas là-dedans. Si vous êtes des élèves, je ne suis pas un prof. Mon syndicat est contre.
- C’est pas la peine de nous créer si c’est pour tout faire à notre place.
- Nous sommes au début d’un bouquin dont je connais la fin et quand je le relis j’aimerais bien que les mots restent tranquillement à leur place.
- Elle épouse le monde, lance ses neurones partout dans l'univers, farfouillant de planète en planète, au delà des étoiles, aux confins des galaxies, dans un shopping sans fin dans une boutique infinie, et, au moment de demander les prix, très doucement elle s' écrie: Maman!?
- Ailleurs a besoin d’autrui. Si je trouve autrui je trouve ailleurs.
- O : Tu es si belle Eve que je pourrais faire arrêter le monde pour te prendre. E : Du calme machin, on ne me prend pas comme ça, je suis une fille de la côte, moi !
- il ne faut jamais se quitter sous peine de devoir exister, l’égo, morceau du grand légo. J’étais à l’aise quand j’étais glaise mais ce simulacre âcre d’un être qu’on a fait de moi me baise.
- Tu regardes la réalité que tu crains, je regarde celle que je désire. Tu décolleras jamais.
- Quand le pot de confiture est trop bon, faut pas taper sur le bourdon.
- dans les mines de rien, nous sommes tous mineurs.
- Difficile de sortir d'une maison sans fouler le paillasson.
- Vous croyez que ça va de soi, s'enfuir de soi ?
- quand y a pépin, they think: there is an apple behind!
- T'as beau nous avoir fait un placenta d'enfer si on ne nait pas on n'est pas.
- Naitre ou le néant.
- Créer c'est perdre
- La branche a porté le fruit mais le fruit porte l'arbre
- Quand on invente des arguments c'est pas pour s'enfermer dans un raisonnement
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